L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

L’enseignement Technique, dans ses deux composantes : la formation professionnelle et l’enseignement Technologique, était déjà au XXème siècle mais encore plus au XXIème, la culture nécessaire et indispensable pour la formation des citoyens de demain.

Peut-on instruire, éduquer les citoyens du XXIème siècle efficacement sans une formation technologique ?  C’est peu probable !

Je sais, par expérience personnelle, que l’élève qui entre dans la maison de l’enseignement technique pourra ouvrir les portes de toutes les cultures modernes, sous réserve de ne pas négliger l’enseignement général.

A travers la formation professionnelle et l’enseignement technologique, c’est toute une culture moderne qui est donnée aux élèves citoyens d’aujourd’hui et de demain, quelque soit le métier support de cette formation.

Des sociologues éminents ont prédit que nous changerions cinq fois de métiers au cours de notre vie active. Donc, peu importe que l’apprentissage d’un métier ne conduise pas systématiquement à l’exercer pour cause de conjoncture économique d’un moment. L’apprentissage d’un métier, par ses aspects pratiques, permet aux élèves de comprendre et de solliciter des savoirs technologiques, linguistiques, mathématiques, ainsi que des comportements sociaux importants. C’est ce principe qui permet de développer des compétences transférables dans toute activité humaine donc professionnelle.

Parce qu’il faut donner à la jeunesse l’espoir d’un monde, d’une société riche d’un humanisme dont l’essor intellectuel passe nécessairement par la technologie, il est indispensable de développer l’attractivité de l’enseignement technique. Mettre l’élève (ou l’apprenti) en situation de demandeur de connaissances technologiques, c’est l’objectif que doit se fixer la formation professionnelle en plus de développer l’habileté et la compétence pratique.

Je terminerai par faire mien le texte de Jean AICARD :

« J’aime les métiers, le mien et les vôtres ! On voit bien des sots, pas de sot métier. Et toute la terre est comme un chantier où chaque métier sert à tous les autres et, tout travailleur sert le monde entier. »